dans le dictionnaire poésie est entre
poêle à frire et pognon
qui a dit que les poètes avaient la tête
dans les nuages
Albane Gellé, L'air libre, le dé bleu, 2002
Le festival pOètes au pOtager vit grâce au bénévolat des organisateurs et des poètes. Malgré tout, la poésie ne vit pas que d'amour et d'eau fraîche et il nous faut remercier chaleureusement le Conseil régional d'Auvergne et la DRAC Auvergne qui nous allouent respectivement une subvention de 1300 et 1250 euros.
5e festival pOètes au pOtager
2005-2009 : 4 ans déjà !
4 ans, 4 bébés, 18 poètes..
L’âge de passer en moyenne section…
L’âge d’enlever les roulettes du vélo et de pédaler comme des grands…
Nous sommes donc très heureux que, pour fêter notre longévité héroïque, la médiathèque municipale nous ait ouvert sa galerie des glaces et la municipalité laissé les clés du château de la Louvière.
De fait, les potagers, c’est fini, on ne veut rien moins que les jardins d’ornement bon chic bon genre, les roseraies au négligé romantique et, s’il pleut, le château !
Dorénavant le potager, c’est au mieux métaphorique. Vous comprenez que « pOètes au pOtager » a passé l’âge maintenant de renoncer à son nom de jeune fille devenu tellement populaire, même si nous désertons les rangs de poireaux. Et puis, Poètes au pote âgé, Paulette au potager, Pouet pouet au potager, ce sont des assonances-allitérations porteuses, non ?
Merci pour commencer aux chers festivaliers venus si nombreux et qui ont osé sortir et surmonter le deuil de Mickael Jackson, merci surtout à leurs impôts.
Le festival remercie chaleureusement la DRAC Auvergne et la région Auvergne qui nous soutiennent pour la 4e année consécutive à hauteur respectivement de 1250 et 1000 euros et qui nous permettent de proposer des lectures gratuites au public.
Merci à la ville de Montluçon aussi, qui nous alloue la subvention de fonctionnement rituelle des associations culturelles –150 euros- , qui nous aide à la Louvière à sonoriser la lecture et imprime des marque-page à l'occasion du festival.
Merci aussi, évidemment, à la médiathèque municipale Boris Vian et à Mme Puynège-Batard notamment qui nous soutient elle-aussi depuis le début, nous accueille entre ses rayonnages, concocte un cocktail potager à se lécher les babines et nourrit son fonds de poésie consultable tout au long de l’année.
L’argent, c’est le nerf de la guerre, et de la poésie un peu aussi, on n’y échappe pas. Sans quoi, les auteurs qui lisent déjà bénévolement devraient venir de Nantes, Angers, Le Mans ou Saône et Loire à dos de chameau ou en trottinette.
Allez, heureusement, l’argent ne fait pas tout, la bonne volonté et l’enthousiasme jouent leur part.
Merci donc à la librairie le Talon d’Achille d’être présente depuis le début sur tous les lieux du festival et de proposer au public un large éventail des livres publiés par les auteurs, des livres qu’il lui a fallu commander directement, un à un, auprès de la myriade d’éditeurs de poésie disséminés à travers la France.
Merci aux petites mains, les Anne-Céline, les Sandrine, qui épluchent des carottes, des radis (on épluche les radis ?), qui lavent des tomates cerises rutilantes en se retenant de ne pas grappiller pour en laisser aux festivaliers, les Magalie aussi qui collent des affiches, les mamans-gâteaux qui préparent les cakes aux framboises, aux carottes pour la Louvière…
Enfin, comme ce 5e festival est un genre d’anniversaire, merci à nous, les gentils organisateurs : Amandine et Romain Fustier des éditions Contre-allées, directeurs du casting des poètes et éditeurs à l’occasion du festival d’un recueil de commande de chaque poète invité. Merci à Malek Sébahi, notre homme de l’ombre, diplomate en chef, qui nous négocie le saint-nectaire millésimé au prix de la vache-qui-rit discount et merci à moi, blogueuse balbutiante, rédactrice grincheuse de listes de course, budgets, dossiers de demande de subvention ou dossiers de presse, gribouilleuse d’affiches, marque-page ou programmes...
Et pour finir, un merci d’avance à tous ceux qui se porteront volontaires pour jouer les petites mains : nous lançons un appel aux bonnes volontés : sherpas, pâtissiers, manutentionnaires…
Dominique Fournil
festival de poésie contemporaine
à Montluçon
le dernier week-end de juin
Les poètes invités lisent leurs textes en public
(et à ciel ouvert si le temps le permet).