les mains de Marcel, Montluçon, 13 juin 2008
Né en 1936 à Toulon, Rue de la Fraternité, dans une famille ouvrière d'origine corse. Vit dans le Var, dans le village du Cannet des
Maures. Exilé pendant la guerre avec d'autres familles d'ouvriers de l'arsenal de
Toulon, le gamin des villes découvre l'Isère, les vaches et l'odeur du fumier qui l'enchante aujourd'hui encore. Vers les fermes, ça fume encore... Il découvre la poésie au
collège et commence à écrire alors pour ne plus s'arrêter. Devenu instituteur puis professeur de français au collège grâce à l'école normale, Marcel Migozzi aura à coeur à son tour
d'éveiller des collégiens à la poésie. Il retournera même à la retraite animer un atelier d'écriture dans le collège où il avait enseigné. L'école, comme ascenceur social
et grande éveilleuse, est au coeur de la poésie de Marcel Migozzi.
Cofondateur des revues de
poésie La Cave et Chemin de 1960 à 1968. Membre des comités de rédaction des revues Action poétique de 1965 à 1968, Sud de 1994 à 1998. Correspondant permanent
de la revue luxembourgeoise Estuaires de 1989 à 2002.
Lauréat du prix Jean Malrieu en 1985, du prix Antonin Artaud en 1995, du prix des Charmettes/Jean-Jacques Rousseau en
2007.
Il a publié de nombreux ouvrages de poésie chez
différents éditeurs, en France et à l'étranger. Au sommaire de nombreuses revues, ouvrages collectifs, anthologies.

Marcel Migozzi découvre son livret, Pommeraie comme étable, 13 juin 2008
A l'occasion du festival 2008, les éditions
Contre-allées publient
dans la collection pOètes au pOtager un inédit de Marcel Migozzi :
Pommeraie comme étable.
Publications récentes
Ensemble d'être (L'Arbre à paroles, 2004)
Urgence sans lumière (Wigwam, 2005)
Au rouge-gorge suivi de Mottes (Estuaires, 2006)
Des traces dispersées (L'Harmattan, 2006)
Quels âges as-tu ? (Encres vives, 2006)
L'inférieure saison (Thesaurus Coloris, 2006)
A qui le corps ? (Tarabuste, Prix des Charmettes-Jean-Jacques Rousseau 2007)
Vers les fermes, ça fume encore (Potentille, 2007)
Dix solitudes (La Porte, 2008)
critique dans la revue Contre-allées n°21.22
par Romain Fustier :
critique dans Contre-allées n°21.22
par Amandine Marembert :
critique dans Contre-allées n°19.20
par Romain Fustier :